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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:14

mume-temple.jpg
Plus couramment appelé Abricotier du Japon (flowering apricot en anglais, Ume en japonais), le Prunus mume (Siebold et Zucc.) est un petit arbre de la famille des Rosaceae originaire de Chine ou de Corée. L’espèce, bien distincte de l’abricotier à fruits que nous connaissons (P. armeniaca) est considérée comme intermédiaire entre ce dernier et le prunier. Très populaire au Japon où il est cultivé depuis des siècles, il est apprécié pour sa floraison précoce et pour ses petits fruits ressemblant à l’abricot, que l’on consomme salés et macérés (Umeboshi), ou transformés en boisson (sirop, vinaigre ou alcool). Ces fruits ont également des vertus médicinales reconnues.

umeboshi2.jpg
Mais avec ses innombrables cultivars (environ 300), son écorce gris argenté et ses fleurs délicatement parfumées qui apparaissent au cœur de l’hiver sur le bois de l’année précédente, l’Ume est surtout renommé pour ses qualités ornementales. Comme celle des cerisiers, la floraison du Prunus mume fait l’objet d’un rituel très populaire au Japon, l’hanami. En famille ou entre amis, on se promène dans les parcs pour admirer les arbres en fleurs. 


L’Ume est aussi devenu un sujet classique de bonsaï. Outre sa floraison, il est très apprécié pour sa longévité et la qualité de son écroce sur les sujets agés. C’est sous cette forme qu’on le rencontre le plus couramment en occident, où l’espèce reste très confidentielle. ( Voir la rubrique "Où trouver le prunus mume?")


fresque-ume.gif

Pour me contacter: prunus-mume@msn.com
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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 10:39

 

pre-bonsai-mume.JPGprunus mume pre bonsai


A gauche, un jeune arbre générique, issu d'une production de masse, japonaise ou coréenne.

A droite, un pré-bonsai japonais de qualité: feuillage sain, de petite taille et ramifiation très fine.


Il est possible de trouver des prunus mume dans certaines pépinières européennes, mais l'offre est souvent réduite et les prix élevés. Il s'agit souvent de jeunes arbres produits pour la fête du têt et exportés vers l'Europe par containers en fin d'année. Cultivés en masse et grossièrement formés (voir ci-dessus à gauche), ils coûtent généralement moins de 50 euros au Japon. En France, on les retrouvera entre 100 et 300 euros.
On trouve aussi parfois, de véritables bonsaïs importés et vendus à prix d'or du fait de la rareté de l'espèce. Dans un cas comme dans l'autre, il est rare de faire de bonnes affaires.

Certains pépiniéristes japonais produisent de bons pré-bonsai, vigoureux, bien ramifiés et avec un beau mouvement, comme l'exemple ci-dessus à droite, mais il est difficile de trouver un tel arbre en Europe. L'autre solution est de se procurer auprès de professionnels ou de particuliers des arbres en mauvais état, mais présentant une base intéressante. Il arrive souvent, en effet, que des arbres importés souffrent des conditions d'importations ou des opérations de décontamination par fumigation, à leur arrivée. Les arbres acquis par des particuliers et mal entretenus peuvent également présenter les mêmes séquelles: déssèchement des branches basses, allongement des entre-noeuds et des branches hautes par défaut de taille, asphyxie racinaire causée par un substrat inapproprié...


Si de tels arbres sont disponibles à des prix raisonnables, pas d'hésitation, achetez ! Une fois taillés, rempotés et bien engraissés, ils retrouveront une vigueur normale et pourront être re-formés en quelques années. On obtient ainsi des arbres de style lettré (à gauche) si on a affaire à un tronc allongé et dénudé, ou de style sharimiki (à droite) si le tronc se prête au travail du bois mort.



  Pmume_es.jpgmume tomlinson

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